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Aux Maldives, une spirale de hasard

En rubrique « rêvons un peu tandis que… » donnez-nous l’espace sous-marin d’un hôtel maldivien, le Conrad Rangali island. C’est le restaurant Itaa.

OOn y a mangé, mais pas dormi. Car il n’est aménagé en chambre que sur demande, nuptiale ou autre…

Les Maldives par hasard…

Car je n’étais pas demandeur. Invité last min en bouche-trou d’un rédac-chef.

Quite a good expérience. Une assez bonne expé. Même s’il fallait s’infliger les spécialistes de la presse spa vous accompagnant…

Trop aimé les hydravions inter-îles d’un rouge ou jaune et vif-argent. Leurs pilotes conduisant pieds nus sur les pédales, parfois le cockpit à porte ouverte en vol.

Dominique : J’aimais bien regarder les raies sous mes pieds depuis mon canapé grâce au sol en verre de la chambre et me prélasser dans le spa face à la mer. Temps suspendu !

Christophe : Oui… Et de petits requins aussi passaient tandis que je baignoirai.

J’aimais descendre les marches du ponton de la villa sur pilotis pour aller nager nu au réveil. Une voisine américaine m’avait vu.

Je m’étais par ailleurs fait un ami poisson pour 200 mètres de marche en commun, à fleur d’eau, le long du rivage. Il me suivit vraiment un bon gros moment, ses gros yeux dépassant de l’eau me regardant. La seule fois de ma vie où une telle chose se produisit…

Yves : J’avoue que je n’y dormirais pas sur mes deux oreilles, dans ce restaurant sous-marin (un peu trop oppressant à mon goût). Mais en ces temps de pénurie (définitive ?) d’occasions de sortir de chez soi, j’y passerais bien la nuit à observer la vie sous-marine.

Christophe : Oui, Yves, ce serait certainement une nuit en grande partie blanche d’observation, entre deux eaux de conscience…

Un peu comme du haut de l’Observatoire du Pic du Midi de Bigorre, qui loue des chambres, où j’ai tenu jusqu’à 3 heures à observer la voie lactée avec un spécialiste du site. J’aurais voulu continuer jusqu’au bout de la nuit…

Yves : J’ai comme l’impression qu’on a changé de monde… Non ?

Christophe :
Yves, Non. On a pas changé de monde pour moi. Tout au plus notre regard générationnel sur la formation sociétale avec laquelle on doit bien faire corps, tout en s’en démarquant un peu, histoire d’exister, se modifie-t’il.

Bonifiant tant soit peu le passé, peut-être ?  C’est dur à dire au juste…

Nous changeons, une infime strate de temps passe, nous abolissant.

Mais tant de choses étaient plus simples qu’en année 20 ! À quel point les années Vingt seront-elles pénibles?

Poisson-clown s’interrogeant sur la teneur des années Vingt.

Je me souviens de la cave à fromages aménagée dans une caverne sous la plage. Lors d’une séance de dégustation, jai pu y goûter de l’Epoisses de Bourgogne bien faite.

Alors ça ! Ce fut un comble des possibles…

 

 

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