-- Téléchargez Soliman Lopez en PDF --
Solimán López, né à Burgos, Espagne, en 1981, développe sa production artistique entre son studio à Paris, France (UAS, Updated Art Studio) et ESAT LAB, département d’innovation qu’il dirige à l’ESAT, Escuela Superior de Arte y Tecnología de Valencia, Espagne.
Sa formation d’historien de l’art et de maître en art et communication, ont conditionné son évolution artistique vers ce que l’on pourrait appeler l’art technologique conceptuel.
Son travail sur la signification et la nature des archives numériques, comme le montrent certaines pièces telles que le Harddiskmuseum, un musée d’art sur disque dur, Framed Memory Card, Host-in, Langpath ou File Genesis ou des œuvres plus récentes dans lesquelles des mondes virtuels et analogiques sont reliés par la photogrammétrie comme dans High Meshes, sont des exemples de son intérêt pour la présence humaine et son impact à l’ère de la communication et de la numérisation.
Dans le droit fil de cette rupture des deux frontières, on trouve des pièces telles que GRID, une symphonie audiovisuelle modulée en temps réel par le signal wifi des appareils proches, Celeste, qui relie les cieux numérisés de différents endroits dans le monde également en temps réel, et Bioma, une sculpture qui crée des abstractions numériques à partir des données biométriques de son environnement.
Techniquement, ses œuvres sont réalisées grâce à la combinaison de techniques 3D, d’électronique, de programmation de logiciels, d’intelligence artificielle, de réalité virtuelle et augmentée et de synchronisation numérique.
Sa trajectoire s’est construite dans des festivals, des biennales, des centres d’art, des événements et des musées en Espagne, aux États-Unis. U, la Chine, la Corée du Sud, la France, l’Argentine, le Brésil, le Venezuela, la Colombie, le Salvador, le Nicaragua, la Grèce, l’Uruguay, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie, le Portugal et la Suisse, entre autres, en soulignant les événements de la Biennale de l’art numérique au Brésil, de la Biennale Nemo de Paris (Variations Art Fair), du Chronus Art Center à Shanghai, ISSEA 2019, le ZKM de Karlsruhe, Art Santa Mónica de Barcelone, le CCCC de Valence, l’IVAM de Valence, Etopia de Saragosse, le CAB de Burgos, le CEART de Fuenlabrada à Madrid, La Lonja d’Alicante, Cigarreras d’Alicante, le CAC de Malaga, le musée Es Baluard de Majorque ou la Nuit Blanche de Paris 2019.
Son travail de chercheur en nouveaux médias a été partagé dans plusieurs universités telles que l’UFSM au Brésil, l’Université Carlos III à Madrid, le Google Campus à Madrid, l’UPV à Valence, la Fondation Bancaja, l’Injuve, TEDx Valladolid, l’Université de Cuenca, l’Université nationale de Cordoba, Argentine, MediaLab Prado, Madrid ou Technarte Bilbao, entre autres.
Parmi ses projets les plus récents figure le développement du DAI, un document d’identité construit par une intelligence artificielle, qui donne naissance à un nouvel imaginaire de la culture, de la société et de l’humanité au XXIe siècle.