PEINE PERDUE

Une performance mélancolique et poétique entre street art et ‘esthétique relationnelle’ qui s’inspire des annonces/’avis de recherche’ d’un animal de compagnie.

Les affichettes telles qu’on les voit au détour d’une rue sont toujours touchantes. Elles révèlent à quel point, il peut être compliqué pour quelqu’un de perdre un animal de compagnie. L’étrange relation qui nous lie avec ce vivant.

MAIS SURTOUT:

Naître, grandir, vivre, est une expérience de la PERTE.

LA PERTE est une question centrale dans notre parcours d’Humanité.

Cette performance parle ainsi de NOS PERTES multiples: deuils, renaissance, séparations. Qu’elles soient traumatiques, libératrices, subies, nécessaires, elles sont autant d’ étapes qui jalonnent inéluctablement nos vies. Les réelles, psychiques et symboliques, et ce de façon universelle.

L’objet ‘petit a’ tel que la décrit la psychanalyse lacanienne qui est tout autant perte et dépassement de soi.

Fort à parier aussi que nous sommes toujours en quête de ce qui a disparu.

L’idée est donc de jouer avec cette action poétique sur la tension féconde entre forme minimale/ enjeu universel. Enjeux méta physiques/ format du quotidien. Comme une définition possible de l’art.

Aussi, même si ce n’est pas l’enjeu principal de cette action, PEINE PERDUE résonne particulièrement fort en ces temps actuels d’épidémie, à l’heure où l’espace public est déserté, où le repli dans l’endroit privé menace la question du commun, du collectif. Nous proposons alors une autre viralité avec cet affichage multiples et géographiquement exponentiel.

Le groupe 128 est un collectif éphémère NE LE 12 AOUT 2020 et constitué par PN, Gano Gano, Crimoutz, “Arthur et Titi” et Marnie Chaissac. Il est né le 12 aout 2020, lors un moment apaisé, un entre deux confinements, dans un café autour d’un verre en réaction à l’affichette de quelqu’un qui cherchait sa tortue égarée. Il est assisté désormais par des dizaines d’accrocheur.euses en France et au delà.

Le groupe 128