Observations Post-Viventem #1

Observations Post-Viventem

Gorgées d’humidité.
Entités esthétiques d’âge mûr.
Déployées selon leurs instincts de spatialisation.

Ramifications à une sève dense, cellules capillaires dérivées de molécules de synthèse.
Textures dermiques à base d’huiles minérales, aux pores dilatés, étendues sur plusieurs mètres carrés.
Germes d’objets aux membranes plasmiques.

Décors transpirant à base d’acides aminés, aux pigments organiques.
Au sein de l’espace de la salle, des matières organiques à l’aspect gélatineux, suivaient le plan d’une formation cactée :
premières expansions macroscopiques selon des modèles d’organisation bactérienne.

Biologie aux projets scénographiques proliférants :
Observation d’une nouvelle logique morphogénétique après l’ère finale.

Domestication de ces objets vertébrés,
dans la neutralité des espaces vides,
au sein du musée de l’Humain.
Brume figée aux plafonds du lieu, s’intensifiait en concentration ozone.