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L’œuvre y est des œuvriers.
Texte : Antoine Moreau, 12/05/2020, copyleft Licence Art Libre.
Photo : Idarvol, Götheborgs-utkiken.jpg juin 2005 (modifiée), copyleft Licence Art Libre.
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Une année va s’achever
Il n’y a pas de fin
Cela aura été raté
Pourquoi « en quatrième vitesse » ?...
Quels mots ? Là.
Tu t’attends à quelque
Cette nuit
S'ouvre
Ce qui est à venir
Il est trop tôt
Il en faut peu
Hop !...
Que le monde disparaisse
Aucune idée
Que va être cette journée
Il n’y a pas de temps à perdre
L’illusion tient
Chacune, chacun se dépêtre
Quelle étonnante vie
Et petit à petit
Ainsi
C’est à perte
Entre deux rives, je découvre des bords
Sans plan
Écrire est le pis-aller
Pourrais-je me répéter
Vous n’aurez bientôt plus aucun endroit
Il ne restera rien
Et il arrive
Entre deux activités
Une seule vie suffira
J’entends les espoirs s’exprimer
La mort approche
Sommes-nous
En quelques mots
L’important passe à l’as
Et la vie se sera passée
Écrire là
Surpris par la vie
Je lance mes doigts
C'est parti !
Va !...
Il y a des jours et
La vie vécue est-elle celle
Pas de temps à perdre ?
C’est une journée
Livré à la bataille
Et tout à coup
Ce que cette journée réserve
Levé tôt
