Emerging roots
Phase 3
”
A la recherche de l’essence de ma respiration…
Le bêtement de mon coeur…
et encore au delà de la voix qui parle dans ma peau…
Je suis ici…dans cet espace temps…mon existence est animée…
En quoi je dirige ce moi?
Combien de sciences traitent le sujet de la masse animée qui me consiste ?
Chutée sur cette terre-planète.
Des couches sous les couches…
Je me mets au monde à chaque niveau de mon existence.
Oignon sans noyau…
je me suis trouvée comme un corps sculpté de la peau…
La soif d’atteindre..
.
Quelle soif ?
Celle définie comme le sens, …une finalisation.
M’inventer
Mon corps
Mes bras, ma tête, Mes jambes.
Et pourquoi je traîne tout cela avec moi ?
Où est le noyau de cet oignon?
Ces poupées russes… Les unes dans les autres..
Le noyau de ce corps?
Moi en forme de visage, face de la tête en partie supérieure…
Ce corps je le décortique… Je sépare des parties…
Un complexe. Commet la représenter?
J’ouvre mon corps…j’enlève les boyaux.. je sors le coeur.. les reins..
Je caresse les côtes..
Je suspends mon corps et ceux ressemblants…
Et j’observe.
Mon observation n’a pas plusieurs dimensions…
Je suis une masse étrange qui me réfléchis.
Je me réfléchis devant les corps pendant et je ne vois que les niveaux supérieurs…
Mon regarde ne mâitrise pas la totalité des étapes et des agencements…
Fourmis ou fourmilière ? En quoi je me pense ?
Je ressemble à mes cellules…
L’accumulation de matières en interaction.
Je regarde le monde à travers cette masse en transition et en digestion que je suis.
Un vent m’anime. Mon corps se fabrique, mes bras se bougent, mes jambes, volumes taillées en direct dans la matière. Formées dans une position d’usine.
Un animal flotte devant moi.
Son corps sculpté comme le mien, dans une même matière générée, que celle d’animal que je suis.
Nous avons un cerveau dupliqué.
Je pense lui et il pense moi…
En face de moi je me regarde enfin, face à face sans miroir.
Je suis une pensée dans deux matières.
Les membranes agencés différemment..
J’accroche en flottement ce corps qui me porte.
..je voudrais qu’il se détache de ses fonctions.
Qu’il s’arrête, pour se repenser, voir son existence…
La chose étonnante c’est ce corps.
…écris moi du profond de toi… Parles moi !
Je suis là
. Je me questionne. Mon corps me pose question…
Le problème à résoudre :
où se situe la voix qui parle en moi ?
Je reviens…Suspendue…Je fais pendule…
Je souris, je pleure.
Je regarde le flux de pensées que je suis..
Qu’est ce que mes algorithmiques veulent de moi ?
Stop auto-génération.
Je me réinvente.
”
Golnaz Behrouznia
Recherches poésies pour la phase 3 du projet “Emerging Roots”