-- Téléchargez Ce n'est pas de la littérature qu'on entend en PDF --
Par quoi commencer ?
Par ce visage, ce regard intense, limpide, lumineux et lucide. Un visage qui témoigne que la souffrance peut trouver une issue et une œuvre impressionnante qui peut venir nourrir nos vies, être d’un secours dans les moments incertains où l’on se sent perdre pied.
Tenue à l’écart de l’atelier pour quelques temps, c’est avec une relative sérénité que je vois dans cette période l’opportunité de me plonger à nouveau dans l’oeuvre de Charles Juliet.
Longtemps confiné dans une solitude extrême, cet écrivain a placé l’exploration intérieure au cœur de son travail poétique et s’est obstiné à se découvrir seul.
Son œuvre invite à remonter à la source et à s’interroger sur le sens de ce que nous créons. Avec une certaine inconscience, j’étais allée à sa rencontre en 2017. Nous avons par la suite, réalisé plusieurs entretiens filmés lors de ses passages à Paris, comme ce jour, où il m’avait donné rendez-vous au café le Sarah Bernarht.
“tu cours tu cours
persuadé
que réside là-bas
ce qui pourrait
te rassasiermais à peine
approches-tu
de cet ailleurs
qu’il te faut
coûte que coûte
atteindre
c’est la déceptionsache demeurer
là où tu esendure le temps
consacre-toi
à monter les murs
de ta maison”
A voix basse, Charles Juliet