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Portrait de Rarès-Victor © Crédit Photo Dan Malureanu

Rarès-Victor / Vit et travaille à Nancy.

Après plus de 10 ans d’études académiques poussées à l’Ecole d’art de Brasov, Rarès-Victor se spécialise dans toutes les techniques de représentation (dessin, peinture, gravure et sculpture) et il obtient les notes maximales et le prix de meilleur élève pendant plusieurs années consécutives. Avide de connaissances il étudie pendant 3 ans à la Faculté de philologie avant d’intégrer l’École nationale supérieure d’art et design de Nancy où il décroche avec les félicitations du jury le diplôme national d’arts plastiques puis le diplôme national supérieur d’expression plastique. 

Dès son arrivée en France (2000), il engage une réflexion sur l’art contemporain qui débouche sur une série de peintures réalistes autour du corps, de l’intime et de la nudité. Pendant plus de 10 ans, il exposera son travail, en dialogue avec celui d’autres artistes, dans sa galerie personnelle au cœur de la Vieille ville de Nancy. En 2007, l’or fait son entrée dans le travail de l’artiste avec la sculpture “Sourire doré” présentée au FRAC Lorraine et avec “Levant-Couchant de Soleil”, 1001 pièces dorées réalisées avec la Monnaie de Paris qui reçoit l’Aide à la création de la DRAC Lorraine. 

Hors de l’atelier il participe à des projets collectifs : en 2008 il fonde avec 4 autres artistes, Ergastule, une association de promotion de l’art contemporain, mais il est surtout à l’origine des « 6 WEEKENDS D’ART CONTEMPORAIN » à Nancy, une biennale qui, depuis 2012, a présenté les œuvres de plus de cent cinquante artistes. La Région Lorraine soutient ses recherches en 2012 et, l’année suivante, paraît chez Somogy éditions d’art la première monographie consacrée à son œuvre RARÈS-VICTOR : Moi intime, je public. 

Entre Valence et Bucarest, les expositions se multiplient, mais en Lorraine aussi (À Nancy : Musée des Beaux-Arts, Muséum-Aquarium, Jardin Botanique, Galerie 9, Ergastule, My Monkey, Galerie 379, CCGP, Bora-Baden, La Factorine / À Metz : FRAC, Porte des Allemands, Galerie Octave Cowbell) et d’ailleurs (CERFAV, Pôle Bijou Baccarat, Le PREAU de Malzéville, La Remise de Pollionnay, Galerie ARToPIE de Meisenthal, CADHAME de Meisenthal, Galerie Oeil de Forbach, Musée des Beaux-Arts de Liège et Galerie Wégimont Culture de Liège, Galerie Europe de Brasov & Musée d’art de Brasov & Le Palais Mogosoia de Bucarest en Roumanie) etc. 

En 2010, il expose auprès de John Currin, Juul Kraijer et Étienne Pressager pour « Intime In time » au Musée du Sel de Marsal : l’évènement marque le parcours de l’artiste. 

Plus récemment, les questions écologiques et le rapport à la nature, déjà au cœur d’engagements et de réfexions citoyennes, s’imposent : 

• Festival des paysages, Site Heidenkirche 2012
• Conception d’une maison écologique innovante appelée « Maison qui respire » présentée dans La Fabrique AVIVA 2017 et dans le workshop OH MY GOETHE 2018, véritable Laboratoire culturel et créatif franco-allemand initié par Goethe Institut de Nancy                                                                          

• Exposition et commissariat pour la partie artistique de la manifestation « Les Végétales » de la Maison des Sciences de l’Homme de Nancy, Abbaye & Palais abbatial de Senones, 2017 • Exposition « La nuit comme désir » et commissariat général des 6 WEEKENDS D’ART CONTEMPORAIN de Nancy. Présentation de la « Fontaine de la jouvence » sur un tapis de feuilles fluorescente, vision nocturne magique au Muséum-Aquarium de Nancy, 2018
• Installation de l’oeuvre monumentale « Celulosa » à la Chapelle Sainte Valérie, au Jardin Botanique de Villers-lès-Nancy pendant les 6 WEEKENDS D’ART CONTEMPORAIN, 2018
• Exposition « Rêves botaniques » présente toute la série « Feuille sur Feuille » au Pôle Bijou de Baccarat, 2018 et 2019. Ici, l’artiste a dessiné au bistouri à la manière d’un savant fou rêvant d’animer les feuilles de papier grâce à une « sève » qui « redonne » vie, à voir absolument.                 

 • Exposition personnelle « L’orée du bois » visible en 2020 au Musée d’art et histoire de Toul révèle les préoccupations de l’artiste à la recherche « d’un certain spirituel dans l’art » mis en dialogue avec des lieux inédits et collections prestigieuses. Son propos englobant  « moi-monde », dans lequel le spectateur s’identifie, incite aujourd’hui musée et institution à l’inviter à présenter « son art fort » et « plein de sens » pour le plaisir d’un public averti comme celui d’un simple visiteur parti à la découverte du monde, créations à suivre prochainement, peut-être même dans vos régions ?

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